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Un sourire dans le coeur

13 février 2014

Le vent, la pluie et le froid !

Quand il fait un temps comme on a ici en ce moment, vent, pluie et froid, j'avoue que je n'aime pas ça. J'ai juste envie de rester au chaud chez moi, emmitouflée dans un plaid et regarder la télé ou lire un livre. Même si le soleil fait de petites apparitions dans le ciel, le temps de ces derniers jours est  déprimant. Oui, je rêve de feu de cheminée, de la chaleur rassurante des flammes et du crépitement du bois qui brûle. Non, en réalité je rêve de vacances au soleil, de belles plages et de mers turquoises, de vents chauds et de ventilateurs aussi. Boire tranquillement allongée sur un transat, un super cocktail à l'ombre des palmiers. Traîner en maillot de bain toute la journée, m'enduire de crème solaire. Sentir le sable chaud sous mes pieds, le son lent et régulier des vagues qui vont et viennent dans mes oreilles. Si je ferme les yeux, j'arrive presque à m'imaginer dans un lieu comme ça. J'arrive presque à sentir le vent chaud et iodé caresser ma peau. Mais quand j'ouvre les yeux la réalité est toujours aussi déprimante, grise et froide.

Et même si je n'ai pas envie de sortir, je suis bien obligée d'aller dehors, notamment pour aller chercher mon fils à l'école. Quand je sors, je suis saisie par le froid. Le vent glacé, qui ne donne pas l'impression de vouloir s'arrêter. La pluie qui ajoute à la tristesse de l'ambiance. J'ai juste envie de rentrer tout de suite. Et puis, je marche tranquillement, laissant mes pensées vagabonder, passant d'une idée à une autre, ce qu'il y a à faire, ce qui a été fait, ce que je dois faire et dont je me passerai. Finalement, j'arrive vite à destination et j'aimerai marcher plus longtemps, même dans le froid, pour continuer à laisser mon esprit se promener comme il en a envie. Oui, marcher longtemps dans le froid, avec le vent qui couvre en parti les bruits de la ville et la pluie qui brouille légèrement la vue, pour pouvoir, une fois frigorifiée, rentrée bien au chaud chez moi et boire une boisson chaude pour me réconforter.

Mais finalement, je suis déjà frigorifiée. Alors pour le goûter, ce sera un chocolat chaud. Miam ! Un bon chocolat chaud, bien épais, bien réconfortant, qui rappelle les souvenirs de l'enfance et qui fait du bien au corps, à l'esprit et au coeur. Vivement le goûter !

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4 février 2014

Les monstres gentils

Aujourd'hui ce sera un poème que j'ai écrit en 2010. Je l'ai écrit comme une histoire pour mes enfants. C'est quelquechose qui me fait sourire et que j'ai envie de partager ici.

 

Les monstres gentils

 

On raconte souvent des histoires de monstres aux enfants,

De ceux qui griffent, qui crient ou qui crachent du feu,

Des monstres à poils, à écailles, à plumes, avec ou sans piquants,

De ceux qu'on tue à coups d'épée entre les yeux.

 

Il se cachent, terrifiant, dans des lacs ou des grottes,

Se montrant par périodes, pour dévorer femmes et enfants,

Sans qu'aucun chevalier ne puisse leur donner des coups de botte

Car même leur fidèle destrier effrayé s'en va en reculant.

 

Et les enfants fuient en nous voyant, nous les monstres gentils.

Notre apparence, souvent trompeuse, nous dessert.

Alors, nous nous cachons, invisibles, comme punis.

Telles des ombres, nous avançons dans les courants d'air.

 

Parfois, vous sentez notre présence, comme un souffle léger.

Des petits chatouillis sur vos douces joues d'enfants.

Votre regard alors, pétille de malice en train de se préparer

Sans nous voir repartir vers notre antre en riant.

 

D'autre fois, nous voilà, petites lucioles qui éclairent la nuit

Et font fuir de vos lits, les cauchemars effrayant.

Nous vous laissons dormir, paisibles, sans même un merci.

De vos sommeils tranquilles jamais vous n'êtes reconnaissant.

 

Nous sommes de ces monstres dont on ne parle jamais.

Nous faisons toutes sortes de blagues et pleins de guiliguilis.

On sort de chez nous sans jamais pouvoir se montrer,

Mais un jour nous vivrons parmi vous, nous les monstres gentils.

 

Christelle D.                                                              

 

30 janvier 2014

Premier sourire

Ce matin, j'avais juste envie de rester bien au chaud sous ma couette et de faire une grasse matinée. C'est l'hiver, il fait froid et le temps pluvieux de ces derniers jours est plutôt déprimant. En plus, c'est bien connu, j'adore l'hiver. C'est de l'ironie bien sûr ! Je me compare souvent aux animaux à sang froid qui ont besoin de soleil pour réchauffer leur corps. Ou alors j'étais une marmotte ou un ours et j'hibernais dans une autre vie.

Enfin, il faut que je me lève car il y a école et mon fils, même s'il est paresseux de nature, aime quand même retrouver ses copains. L'envie n'étant pas là, j'ai quand même traîné un peu trop longtemps au lit. Je me dépêche, je réveille mon fils, je prépare le petit déjeuner puis vite on s'habille et tout le tralala de la routine du matin. Zut, aujourd'hui c'est bibliothèque, où est le livre à rendre ? On fouille partout sans résultat. Tant pis, on cherchera plus tard. Je jette un coup d'oeil à l'heure et là, catastrophe, on est vraiment très en retard. On se remue encore plus, on enfile chaussures, manteaux, écharpes, bonnets et gants. Le sac, faut pas oublier le sac. Vite, vite. Et puis tant pis, encore une fois, retard pour retard, on ne court pas pour essayer de rattraper le temps. C'est bien connu, le temps file bien plus vite que nous de toute façon, on ne le rattrape jamais. Donc, on arrive à l'école, en marchant assez tranquillement,la cour est déserte mais je remarque qu'on est pas les seuls en retard, j'imagine que c'est tous les jours comme ça, on est tous pareil, ça nous arrive de voir les aiguilles de l'horloge piquer un sprint pour qu'on ne soit pas à l'heure. Un bisou et je regarde mon fils courir dans la cour pour rejoindre ses camarades qui sont sûrement déjà en classe.

Enfin le devoir accompli, je prend le temps, encore lui, de souffler un peu et je remarque enfin que le ciel est dégagé ce matin. Quelques nuages, mais le ciel a ces belles couleurs : du bleu, du violet et du rose. Le ciel d'un beau matin. Peut être que cette journée ne va pas être qu'une course. Je reprend le chemin de la maison, marchant tranquillement et profitant de ce beau temps. Les oiseaux chantent, on pourrait se croire au printemps si ce n'était pas ce froid qui rend mon souffle visible. Du coup je m'amuse, comme quand j'étais une petite fille à faire de la "fumée". Vous avez sûrement du le faire vous aussi. Et là, je vois deux oiseaux sur un fil, comme deux ombres se découpant sur le ciel rosé. Je m'arrête pour les observer. Ils font comme une danse. Leurs têtes bougent en rythme parfaitement synchronisées. Ils s'arrêtent parfois, et se caressent bec à bec comme pour s'embrasser, puis reprennent leur danse. C'est beau et je me met à sourire en les regardant. Finalement, je continue mon chemin pour rentrer chez moi.

On est fin janvier, c'est l'hiver et il fait froid, mais mon coeur s'est réchauffé.

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Un sourire dans le coeur
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